photo CONCERT PASSION DANS LE CADRE DU FESTIVAL DES ABBAYES

CONCERT PASSION DANS LE CADRE DU FESTIVAL DES ABBAYES

Musique, Musique classique

Saint-Dié-des-Vosges 88100

Le 21/08/2021

Venise célèbre la polychoralité au XVIe siècle dans les tribunes de San Marco, la naissance de l’orchestre baroque et l’avènement de l’art lyrique dans les premiers opéras publics au XVIIe, le règne du chanteur soliste au XVIIIe. Elle n’est plus tout à fait sur terre, mais pas non plus dans la mer. Elle est à la fois orientale et occidentale. « Elle n’est pas là-bas, mais là-haut » dira un jour Casanova à la marquise de Pompadour. Comment alors imaginer qu’on y composa une musique sacrée qui ne soit pas théâtralement incarnée ? De la musique profane qui ne soit pas inspirée de transcendance ? C’est sur cette lande aux contours incertains que Les Cris de Paris s’installent pour leur deuxième opus chez Harmonia Mundi. Après Melancholia, qui se dédiait à l’avant-garde musicale de la fin de la Renaissance en la plongeant dans une thématique nocturne, voici Passions. En compagnie de Gabrieli, Monteverdi, Cavalli pour les plus connus, mais aussi de Legrenzi, Lotti, Marini, c’est un pan important de la musique baroque vénitienne qui est dévoilé, à travers un choix d’œuvres marquées par le sceau de l’audace et de la nouveauté. De la voix seule accompagnée à des mosaïques à 16 voix[...]

photo THÉÂTRE COMEDIE CABARET LES VILAINES

THÉÂTRE COMEDIE CABARET LES VILAINES

Raon-l'Étape 88110

Le 12/02/2022

Le temps d’un show de cabaret, le spec­ta­cle des­sine l’ambiance si par­ti­c­ulière du quo­ti­di­en des show-­girls. L’espace scénique passe suc­ces­sive­ment de l’espace intime des loges à celui de la scène du music-hall. Le spec­ta­cle fait alors l’objet d’une mise en abyme. Il s’appuie sur les car­ac­téris­tiques spa­tio-tem­porelles d’un show de cabaret et élar­git l’exposition des artistes jusqu’à l’espace des loges. Le mythe des inac­ces­si­bles show­-girls tombe par un trav­el­ling de la scène aux couliss­es. Toutes en plumes et en pail­lettes, elles éblouis­sent les spec­ta­teurs de leurs anec­dotes, de leur com­plic­ité et de leurs voix suaves et jazzy qui char­ment et envoû­tent dès les pre­mières notes. Dans une con­fig­u­ra­tion intimiste, sans micro ni orchestre, l’émotion est bel et bien là : les cœurs sont con­quis et les masques tombent, les per­son­nages se révè­lent alors sous leur plus beau jour, frag­iles et sincères, loin du paraître que le monde du music-hall leur impose. Elsa Bon­tem­pel­li, fille de Guy Bon­tem­pel­li — paroli­er des plus grands de la chan­son française des années soix­ante et soix­ante-dix, Dal­i­da et Aznavour entre autres — s’appuie[...]

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